Budget primitif 2023 : un triple défi à relever dans un contexte contraint
Les élus métropolitains ont adopté le budget primitif 2023 lors du Conseil métropolitain du jeudi 9 février 2023.
Dans un contexte géopolitique complexe, une explosion des coûts de l’énergie et une inflation en constante croissance, la Métropole du Grand Nancy doit répondre à un triple défi :
- surmonter les conséquences de la guerre en Ukraine avec son lot d’incertitudes sur l’économie française et européenne, faisant peser un lourd tribu sur les finances métropolitaines ;
- engager les investissements essentiels à la transition écologique, à la nécessaire résilience du territoire et à l’attractivité du Grand Nancy ;
- répondre aux besoins et aspirations des Grandes Nancéiennes et Grands Nancéiens, avec un accompagnement prégnant des plus fragiles.
Un exercice délicat pour rendre ce budget 2023 à la fois réaliste, solidaire et définitivement ancré vers l’avenir.
200 M€ d’investissement
Le budget primitif 2023 illustre cette volonté de conforter la nécessaire transformation de l’agglomération, qu’il s’agisse de mobilités, d’urbanisme, d’économie, d’habitat, de gestion de l’eau ou des déchets, principaux axes d’une politique d’investissement ambitieuse dont les moyens atteignent près de 200 M€ cette année.
Chacune des stratégies déclinées depuis 2020 constitue autant de moteurs d’évolution du territoire : le Plan Métropolitain des Mobilités, avec l’engagement cette année des travaux d’infrastructures et d’équipements du futur trolleybus, le Plan métropolitain de sobriété et de solidarité, ou encore l’ouverture de Nancy Thermal, en sont les parfaits exemples.
Ainsi, ce budget 2023 démontre tout à la fois une amélioration du niveau d’épargne, un endettement élevé mais maîtrisé, ainsi qu’un souci de maîtrise des dépenses de fonctionnement, portées à la hausse par les dépenses liées à l’énergie, à l’évolution de la masse salariale et à l’augmentation du point d’indice décidée par le Gouvernement en 2022, dépenses qui restent néanmoins contenues si l’on neutralise les effets de la mutualisation et des transferts de compétence.