Environnement


Valorisation et sauvegarde du patrimoine naturel et paysager, gestion durable des espaces verts, amélioration de la qualité de l’air, réduction des émissions de gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques, développement des énergies renouvelables, lutte contre la précarité énergétique, préservation des ressources naturelles : la Métropole met en œuvre un programme d’actions ambitieux et innovant, pour protéger l’environnement et la qualité du cadre de vie de l’ensemble des habitant et usagers.

Campagne de sensibilisation en faveur de la protection des arbres
— Campagne de sensibilisation en faveur de la protection des arbres

Valoriser le patrimoine naturel et paysager

Transhumance au Plateau de Malzéville
— Transhumance au Plateau de Malzéville

Pour concilier les attentes des habitants, l’attractivité du territoire et la qualité de l’environnement, la Métropole engage de nombreuses actions de valorisation et de préservation de son patrimoine naturel et paysager, qu’il s’agisse des sites naturels remarquables, des zones humides, de la trame verte et bleue, des espaces verts ou de l’agriculture péri-urbaine.

Sites naturels remarquables

Le classement départemental en Espace Naturel Sensible a pour objectif la conservation de territoires exceptionnels pour la qualité des paysages, des milieux naturels et semi-naturels. Ces sites sont également ouverts au public, dans un objectif d’éducation à l’environnement et de loisirs.

La Métropole compte 6 Espaces Naturels Sensibles :

  • la zone pionnière à Art-sur-Meurthe ;
  • le vallon de Bosserville à Art-sur-Meurthe ;
  • les îles du Foulon et de l’Encensoir à Tomblaine ;
  • la butte Sainte-Geneviève à Essey-lès-Nancy ;
  • le plateau de Malzéville à Agincourt, Dommartemont, Eulmont, Lay-Saint-Christophe, Malzéville et Saint-Max ;
  • les pelouses calcaires de Villers-lès-Nancy.

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Focus

Le Plateau de Malzéville


Depuis 2006, le Plateau de Malzéville est classé Natura 2000 au niveau européen, pour la taille unique de sa pelouse calcaire et la richesse de sa biodiversité. Cet espace emblématique de l’agglomération fait l’objet de nombreuses mesures de protection et valorisation : abattage de résineux invasifs, débroussaillage, arasement des souches…

Forêt de protection du massif de Haye

Depuis le début de l’année 2018, le massif de Haye, s’étendant sur une superficie de plus de 10 000 ha, est classé au titre de forêt de protection, soit le niveau de protection le plus élevé pour un massif forestier.

Suite à ce classement, l’élaboration d’une charte forestière pour la gestion et l’animation du site sera à l’étude avec l’ensemble des partenaires.

Zones humides

Les zones humides (prairies humides, forêts alluviales, bordures de mares, berges des ruisseaux périurbains et rivières, zones potentiellement inondables…) sont des milieux très fragiles.

Le Grand Nancy est particulièrement attentif à leur préservation. Abritant un tiers de la biodiversité de la Métropole, elles sont essentielles pour assurer les continuités écologiques du territoire.

Dans le cadre de la définition de sa trame verte et bleue, et afin d’élaborer un plan stratégique global, la Métropole a identifié 145 zones humides.

La Métropole participe de façon active au Programme régional d’action en faveur des mares. Elle effectue également un diagnostic hydro-biologique des cours d’eau secondaires du territoire, dans la perspective de leur renaturation.

Focus

Site des mares de Saulxures-lès-Nancy et Tomblaine

Le site des mares de Saulxures-lès-Nancy et Tomblaine fait l’objet d’un arrêté de protection du biotope. Cette zone humide de grande importance pour le territoire héberge des espèces d’amphibiens remarquables. La Métropole assure le suivi technique du site, inscrit dans le futur parc écologique urbain de Cœur Plaines Rive Droite.

Trame verte Plaines Rive Droite
— Trame verte Plaines Rive Droite

Trame verte et bleue

Enrayer la perte de biodiversité, considérer les êtres vivants et les milieux naturels avant tout aménagement, la loi Biodiversité de 2016 place l’environnement au cœur des politiques publiques.

Dans cette perspective, en lien avec les communes et l’ensemble des acteurs institutionnels et associatifs, la Métropole a lancé une étude de définition de sa trame verte et bleue. L’objectif : valoriser ou restaurer les continuités écologiques du territoire.

Les conclusions de cette étude ont permis de disposer d’un diagnostic de l’occupation du sol et de l’état de conservation de la trame verte et bleue du Grand Nancy. Des préconisations réglementaires pourront intégrer le Plan local d’urbanisme intercommunal avant la mise en œuvre d’actions opérationnelles. Celles-ci se sont déclinées à travers des appels à manifestation d'intérêt pour la Trame Verte et Bleue, programmes co-financés par la Région Grand Est, la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Grand Est, l'Agence de l'eau Rhin-Meuse et le Fonds européen de développement régional.

En 2017 et 2019, plus de 35 actions ont été mises en place dans le but de préserver des corridors écologiques, d'en recréer ou de préserver certaines espèces phares du territoire.
Par exemple : création de mares, expérimentation d'écopâturage, inventaires naturalistes sur les Zones Humides, plantations de haies vives ou encore création d'écuroducs.

Le Département de Meurthe-et-Moselle demeure également un partenaire indispensable dans la préservation des enjeux écologiques, notamment à travers sa politique Espaces Naturels Sensibles. 
 

Atlas de la Biodiversité

L’Atlas de la Biodiversité métropolitaine, qui sera disponible à l’horizon 2023, vient en effet d’être lauréat de l’appel à projets de l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Cette distinction permettra de bénéficier d’un financement à hauteur de 80 % pour la conception de cet outil essentiel afin d’anticiper les évolutions liées au changement climatique.

Comment ? En faisant mieux connaître la biodiversité dans le territoire, mais aussi en définissant des enjeux par groupes d'espèces et des actions à mener par types d'espaces. L’Atlas permettra également de sensibiliser et de mobiliser les élu.e.s, les acteurs socio-économiques et les citoyen.ne.s. 

De nombreux supports de communication jalonneront ce projet d'une durée de trois ans. Ainsi les données collectées seront rendues publiques via la base en ligne BOMBINA du Parc Naturel Régional de Lorraine, précurseur au niveau national sur la thématique des Atlas de la Biodiversité Communale. Un ouvrage de synthèse sera également publié.

Une démarche participative est au cœur du projet avec de nombreux acteurs mobilisés pour les inventaires de la flore et le faune, tels que le Jardin botanique Jean-Marie Pelt ou le Muséum-Aquarium de Nancy. Les associations Floraine, FLORE 54, le CPIE de Nancy Champenoux et l'Atelier vert sont également parties prenantes. Autre axe majeur : la mobilisation des jeunes publics (écoles des communes de la Métropole, conseils municipaux d'enfants ou de jeunes).

À noter, le territoire de la Métropole bénéficie d’une biodiversité particulièrement riche avec 24 % de sa superficie boisée. Les exploitations agricoles, les rivières, les canaux, les étangs, les parcs et jardins favorisent la diversité des espèces. On y recense à ce jour de nombreuses espèces patrimoniales, pour certaines très rares.

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Rendez-vous nature #1 : la haie naturelle

Rendez-vous nature #2 : l'atlas de la biodiversité

Parc des étangs à Saulxures-lès-Nancy
— Parc des étangs à Saulxures-lès-Nancy

Espaces verts

Envie d’un bon bol d’air ? Prenez la direction de l’un des cinq parcs métropolitains que compte le Grand Nancy. Le parc de Rémicourt et le parc de Brabois à Villers-lès-Nancy et Vandoeuvre-lès-Nancy, le parc de Montaigu à Jarville-la-Malgrange et Laneuveville-devant-Nancy, le jardin botanique forestier à Nancy et Maxéville, le parc des étangs à Saulxures-lès-Nancy, chacun possède son atmosphère mais tous offrent le même sentiment d’évasion.

En parallèle de la valorisation des parcs métropolitains, le Grand Nancy s’engage dans la gestion durable de ses espaces verts :

  • mise en œuvre du « Zéro Phyto » ;
  • introduction de genres et espèces peu représentés dans les nouveaux aménagements paysagers pour augmenter la qualité de la biodiversité ; planification de la gestion du patrimoine arboré pour une période de 10 ans.

Découvrir les cinq espaces de nature

Le chiffre

847

C'est le nombre d'hectares d'espaces verts que gère la Métropole, dont 471 ha d'espaces naturels,  97 ha de parcs et 46 ha d'espaces verts des sites et équipements métropolitains, auxquels s'ajoutent 233 ha d'espaces verts de voirie. Un total de près de 52 000 arbres suivis !

Agriculture péri-urbaine

Aux côtés des différents acteurs du territoire, la Métropole construit une vision stratégique, assurant la gestion équilibrée des espaces de production, le développement de filières, de l’économie et de l’emploi dans le domaine agricole.

Dans le cadre de l’élaboration du futur Plan local d’urbanisme intercommunal, un diagnostic agricole et forestier a été lancé afin d’identifier les espaces productifs du Grand Nancy pour mieux les soutenir.

Un projet alimentaire territorial et multipartenarial est également engagé. Labellisé en 2017, le programme national pour l’alimentation (PAT) Sud Meurthe-et-Moselle a pour objectif la promotion d’une alimentation locale, de qualité et durable. Les enjeux : développer une démarche d’économie circulaire, soutenir la profession agricole, inventer de nouvelles filières et mutualiser les moyens.

Programme d’animations

Parce que l’éducation à l’environnement et au développement durable est une mission essentielle pour contribuer à la préservation des espaces naturels, la Métropole, aux côtés de nombreuses associations et structures, propose un panel d’animations à destination de tous les citoyens.

Favoriser les économies d’énergie

Panneaux photovoltaïques
— Panneaux photovoltaïques

Dans le cadre de son Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET), la Métropole s’engage à réduire les consommations d’énergie, à lutter contre le réchauffement climatique et à préserver les ressources naturelles. Pour cela, elle vous accompagne au quotidien grâce à plusieurs dispositifs : aides au financement de vos travaux d’économies d’énergie, à l’achat d’un récupérateur d’eau de pluie.

 

Certificats d’économie d’énergie

La Métropole encourage la réduction des consommations d’énergie. Depuis 2012, elle accorde une prime pour la réalisation de travaux d’économie d’énergie dans les logements. Ces Primes Énergie, issues du dispositif national des certificats d’économies d’énergie, peuvent être demandées pour des travaux d’isolation, de chauffage ou de ventilation, que vous soyez propriétaire ou locataire. Les primes énergie concernent aussi les entreprises, associations, collectivités…

Pour connaître les critères d’éligibilité et le montant de la Prime Énergie, rendez-vous sur www.primes-energie.grandnancy.eu ou contactez la Maison de l’Habitat et du Développement Durable.

Infos pratiques

Infos et conseils : 

Maison de l'Habitat et du Développement Durable
22-24, viaduc Kennedy (esplanade Philippe Séguin) à Nancy
Tél : 03 54 50 20 40

Le saviez-vous ?

Les CEE en quelques chiffres

Depuis le lancement des CEE en 2011, ce sont près de 5 850 dossiers traités dont 4 700 dossiers de particuliers ; près de 5,9 millions d'euros d'aides reversées dont 2,8 millions d'euros pour les particuliers (avec une aide moyenne de plus de 600€ par dossier de travaux) ; près de 14 000 tonnes de CO2 évitées par an ; près de 71 000 000 kWh économisés par an.

Récupérateur d'eau de pluie installé chez un particulier
— Récupérateur d'eau de pluie installé chez un particulier

Récupérateurs d’eaux pluviales

La Métropole souhaite encourager la préservation des ressources naturelles. Depuis 2008, elle accorde une subvention pour l’achat de récupérateurs d’eau de pluie. Subvention à hauteur de 50 % du coût TTC de l’équipement de récupération d’eau de pluie de 150 litres minimum et de ses accessoires éventuels (socle, robinet, kit de raccordement). La subvention totale est plafonnée selon la capacité de récupération de 45€ à 150€.

Pour connaître les conditions d’obtention, téléchargez le dossier de subvention et le règlement disponibles ci-dessous.

Fin du dispositif pour l’année 2024

 

La saison 2024 arrive à son terme et le dispositif de subvention des récupérateurs d’eau de pluie est suspendu pendant l’hiver.
La date limite de réception des dossiers est fixée au 31 octobre 2024. Après cette date, nous vous invitons à renouveler votre demande dès la réouverture du dispositif au 1er trimestre 2025.

Merci pour votre compréhension.

Estimer sa production d'électricité verte

le cadastre solaire du Grand Nancy
— le cadastre solaire du Grand Nancy

Vous songez à faire poser des panneaux solaires à votre domicile ? Afin de déterminer le potentiel de votre toiture, il vous est possible de consulter le Cadastre solaire du Grand Nancy.

Gratuite, cette plateforme recense le niveau d’ensoleillement des toitures sur une année moyenne. Il est ainsi possible d’estimer la production d’un projet de panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques et d’en évaluer sa rentabilité.

Le cadastre est basé sur des données topographiques et météorologiques de 2022 et intègre les nouveaux bâtiments, les ombres portées de la végétation, de l’environnement proche et des obstacles en toiture. Il est également possible d’évaluer les émissions de CO2 évitées par la réalisation du projet et de tester la facilité de raccordement électrique. 

Alors, pourquoi ne pas vous lancer ?

Consulter la plateforme

Préserver la qualité de l’air

Vue sur l'agglomération
— Vue sur l'agglomération

L’air est un bien commun et chacun peut contribuer à sa qualité au bénéfice de la santé de tous, et notamment celle des plus fragiles. Améliorer la qualité de l’air c’est protéger notre santé et aussi notre environnement

Pour connaître la qualité de l’air dans la Métropole, vous pouvez consulter l’indice ATMO. Cet indicateur de qualité de l’air est calculé chaque jour par ATMO Grand Est, l'Association Agréée pour la Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA) de notre région.

En savoir plus sur la qualité de l'air en consultant le site d'ATMO Grand Est

Le Grand Nancy agit en faveur de la qualité de l’air, une mission essentielle pour offrir un environnement urbain dans lequel  la santé de tous les citoyens est préservée.

Ces 10 dernières années, des progrès sensibles ont été réalisés dans notre agglomération : les émissions de particules fines PM10 et de dioxyde d’azote NOx ont diminué respectivement de 50 % et de 30 %. Malgré cette tendance positive, des enjeux de santé publique subsistent : la pollution de l’air est responsable de près de 5000 décès prématurés par an dans le Grand Est.

Il reste donc beaucoup à faire et les grands nancéiens ont aujourd’hui un rôle clé à jouer dans la qualité de l’air qu’ils respirent, que ce soit chez eux  ou à l’extérieur. Le Grand Nancy s’implique sur cette question au travers de son Contrat Local de Santé et de multiples actions : circulation différenciée pendant les pics de pollution, étude sur les bénéfices de l'utilisation de micro-capteurs, transports en commun électriques ou au gaz naturel, promotion de la marche et du vélo, accompagnement des habitants à des comportements positifs pour la qualité de l'air...

En savoir plus en me rendant sur la page "Qualité de l'air"

Focus

Des résultats encourageants

Une étude, réalisée entre 2015 et 2016, a permis de mesurer l’impact des CEE dans les secteurs résidentiel et tertiaire. Une réduction de 8,4 % des émissions d’oxydes d’azote et de 1,4 % de poussières a été observée. Du côté des transports en commun, avec la disparition progressive du diesel au profit du gaz naturel de ville, les gaz à effet de serre ont diminué de 2 %, les émissions d’oxydes d’azote de 89 % et les poussières de 37 %.

Lutter contre le bruit

dBmètre
— dBmètre

Dans le cadre de sa compétence de lutte contre les nuisances sonores, le Grand Nancy est en charge de l’évaluation et de la gestion du bruit sur son territoire.

À travers son Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE), la Métropole définit les mesures à mettre en place pour prévenir et réduire les effets nuisibles et garantir la qualité des espaces préservés.

 

Conformément à la directive européenne de 2002, la Métropole met à la disposition du public une Carte du Bruit Stratégique, révisée tous les 5 ans, qui comporte :

  • Les zones de bruit générées par le trafic routier, ferroviaire et aérien, le tram et les installations industrielles. Elles sont représentées par tranche de 5 dB jusqu’à une échelle de 1/10 000e.
  • Les zones de dépassement des seuils réglementaires pour chaque source de bruit, à une échelle de 1/10 000e.
  • La notice expliquant les conditions d’élaboration de ces cartes.
  • Les tableaux d’exposition des populations dans les différentes communes du territoire.

Les niveaux d’exposition au bruit sont calculés à 2 mètres en avant des façades et à une hauteur de 4 mètres au-dessus du sol. Les cartes prennent en compte le niveau sonore global Lden ("d" pour "day" = jour, "e" pour "evening" = soirée et "n" pour "night" = nuit) et le niveau sonore nocturne Lnight. L’indice Lden considère que le bruit est cinq fois plus gênant en soirée (18h-22h) et dix fois plus gênant la nuit (22h-6h) que le jour (6h-18h).

Accéder à la cartographie en ligne